L’ENSEIGNEMENT SUR LE DIABLE DANS LE « CATECHISME DE L’EGLISE CATHOLIQUE » (CEC)

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L’ENSEIGNEMENT SUR LE DIABLE DANS LE « CATECHISME DE L’EGLISE CATHOLIQUE » (CEC)

de Son Excellence Mons. Raffaello Martinelli, Evêque du diocèse de Frascati

 

Le CEC parle à différents endroits du diable et des démons, présentant les divers aspects qu’une telle réalité implique :

  1. Qui est le diable?
  2. Que fait le diable?
  3. De quelle manière Jésus se comporte-t-il avec les démons?
  4. Pourquoi Dieu « permet-il » à Satan de « tourmenter » l’homme?
  5. Comment sommes-nous vainqueurs du diable?
  6. Qu’est-ce qu’un exorcisme?

Analysons de façon synthétique chacun de ces différents aspects.

 

  1. Qui est le diable? Ou mieux, qui sont les diables (au pluriel)?

Les diables sont des anges bons, créés par Dieu, mais qui ensuite, de leur propre volonté, par un choix libre et irrévocable, se sont transformés en mauvais, en se rebellant et en refusant Dieu.

Nous lisons dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique (CEC) :

391 : « L’Eglise enseigne qu’il [le diable] a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. « Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais. » (Concile Latran IV -1215-, Chap. 1, De fide catholica: DS 800).

2851 : « Dans cette demande (Délivre-nous du Mal), le Mal n’est pas une abstraction, mais il désigne une personne, Satan, le Mauvais, l’ange qui s’oppose à Dieu. Le « diable » (dia-bolos) est celui qui « se jette en travers » du dessein de Dieu et de son « œuvre de salut » accomplie dans le Christ. »

 

  1. Que fait le diable?

Le CEC parle beaucoup de l’action du diable (à travers son action nous comprenons mieux qui est le diable), en se référant surtout au choix de désobéissance d’Adam et Eve et en mettant en valeur la relation étroite qui existe – de diverses manières – entre la chute des anges et la chute d’Adam et Eve. Cette relation a divers aspects :

.Le Diable comme voix séductrice:

CEC 391 : « Derrière le choix de désobéissance de nos premiers parents il y a une voix séductrice, opposée à Dieu qui, par envie, les fait tomber dans la mort ».

.Le péché, comme chute, tant des anges que de nos aïeux:

CEC 392 : « L’Ecriture parle d’un péché de ces anges. Cette « chute » consiste dans le choix libre de ces esprits créés qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son Règne ».

.La typologie du péché est la même :

CEC 392 : « Nous trouvons un reflet de cette rébellion dans les paroles du tentateur à nos premiers parents : « Vous deviendrez comme Dieu » (Jn 3,5). Le diable est « pécheur dès l’origine » (1 Jn 3, 8), « père du mensonge » (Jn 8, 44).

.Caractéristique commune du péché : impardonnable :

CEC 393 : « C’est le caractère irrévocable du choix des anges, et non un défaut de l’infinie miséricorde divine, qui fait que leur péché ne peut être pardonné. « Il n’y a pas de repentir pour eux après la chute, comme il n’y a pas de repentir pour les hommes après la mort. »

.Conséquence la plus grave de l’action du diable :

CEC 394 : « C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu » (1 Jn 3,8). La plus grave en conséquences de ces œuvres a été la séduction mensongère qui a induit l’homme à désobéir à Dieu ».

.Le Diable : cause du péché des aïeux et de ses conséquences (mort…) :

CEC 2852 : « Homicide dès l’origine, menteur et père du mensonge » (Jn 8, 44), « le Satan, le séducteur du monde entier » (Ap. 12,9), c’est par lui que le péché et la mort sont entrés dans le monde et c’est par sa défaite définitive que la création toute entière sera « libérée du péché et de la mort ». « Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche pas, mais l’Engendré de Dieu le garde et le Mauvais n’a pas prise sur lui. Nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier gît au pouvoir du Mauvais » (1 Jn 5, 18-19).

 

  1. Relation entre le Christ et le diable :  De quelle manière Jésus se comporte-t-il avec                                 les démons?

Le Christ:

.Lui-même a été tenté par le diable:

.directement dans le désert (cf. Lc 4, 1-13 ; cf. CEC 538-540) :

“La tentation au désert montre Jésus, Messie humble qui triomphe de Satan par sa totale adhésion au dessein de Salut voulu par le Père” (CEC, 566); Le Christ triomphe du diable en recourant à la Parole de Dieu (il cite l’Ecriture Sainte) et en réaffirmant le primat de Dieu;

.ou en se servant de Pierre (cf. Mt 16, 23) ;

Il parle fréquemment du diable (cf. par exemple Mt 4, 10 ; Mc 4, 15 ; Lc 10, 18 ; Jn 8,44).

CEC 392 « Le diable est « pécheur dès l’origine » (1 Jn3, 8), « père du mensonge » (Jn 8, 44).

CEC  394 « L’Ecriture atteste l’influence néfaste de celui que Jésus appelle « l’homicide dès l’origine » (Jn 8, 44).

En outre, il est vainqueur du démon, et il triomphe :

.En naissant d’une femme préservée du péché :

CEC 2853 « Il [le dragon] se lance à la poursuite de la Femme » (Ap. 12, 13-16), mais il n’a pas de prise sur elle : la nouvelle Eve, « pleine de grâce » de l’Esprit Saint, est libérée du péché et de la corruption de la mort ( Immaculée conception et Assomption de la très sainte Mère de Dieu, Marie, toujours vierge). « Alors, furieux contre la Femme, le dragon s’en va guerroyer contre le reste de descendance » (Ap. 12, 17).

.Dans la tentation au désert :

CEC 539 « En cela, Jésus est vainqueur du diable : Il a « ligoté l’homme fort » pour lui reprendre son butin (Mc 3, 27). La victoire de Jésus sur le tentateur au désert anticipe la victoire de la  Passion, obéissance suprême de son amour filial du Père. »

CEC 540 « La tentation de Jésus manifeste le comportement messianique du Fils de Dieu, à l’opposé de celui que Lui propose Satan et que les hommes désirent Lui attribuer. C’est pourquoi le Christ a vaincu le Tentateur pour nous : « Car nous n’avons pas un grand prêtre impuissant à compatir à nos faiblesses, Lui qui a été éprouvé en tout d’une manière semblable, à l’exception du péché » (He 4, 15). L’Eglise s’unit chaque année par les quarante jours du Grand Carême au mystère de Jésus au désert. »

.dans l’Evangile de saint Luc, nous lisons que Jésus commande aux démons, qui le reconnaissent comme le Fils de Dieu (cf. Lc 4,41 ; 8, 28…) ;

.parmi les miracles que Jésus accomplit, il y a des libérations de possessions diaboliques (cf. Mc 1, 25-26 ; 5,2-20) : en réalisant de telles guérisons, Il a vaincu le démon, cause de tels maux, « Il a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies » (Mt. 8, 17). Plusieurs fois les Evangélistes nous racontent que Jésus pratique aussi différents exorcismes, par lesquels Il libère certaines personnes du tourment des démons, anticipant ainsi la grande victoire qu’Il réalisera sur le prince de ce monde (cf. Mc 1, 25-26), par Sa Mort et sa Résurrection ;

.Surtout par Sa Mort et Sa Résurrection : Jésus est vainqueur du monde du mal par Sa Mort et Sa Résurrection, par laquelle il l’emporte sur Satan et brise définitivement le pouvoir de l’esprit malin (cf. Col. 2, 15 ; Eph. 1, 21 ; Ap. 12, 7-12) :

CEC 1708 « Par sa passion, le Christ nous a délivrés de Satan et du péché. Il nous a mérité la vie nouvelle dans l’Esprit Saint. Sa grâce restaure ce que le péché avait détérioré en nous ».

CEC 2853 « La victoire sur le « prince de ce monde » (Jn 14, 30) est acquise, une fois pour toutes, à l’Heure où Jésus se livre librement à la mort pour nous donner sa Vie. C’est le jugement de ce monde et le prince de ce monde est « jeté bas ».

.Dans Sa descente aux enfers :

quand, après Sa mort, Il descend aux enfers, Jésus réduit « à l’impuissance, par sa mort, celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable » (Héb. 2, 14).

CEC 635 « Le Christ est donc descendu dans la profondeur de la mort afin que « les morts entendent la voix du Fils de Dieu et que ceux qui l’auront entendue vivent » (Jn 5, 25). Jésus, « le Prince de la vie » (Ac 3, 15), a « réduit à l’impuissance, par sa mort, celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et a affranchi tous ceux qui, leur vie entière, étaient tenus en esclavage par la crainte de la mort » (He 2, 14-15). Désormais le Christ ressuscité « détient la clef de la mort et de l’Hadès » (Ap 1, 18) et « au nom de Jésus tout genou fléchit au ciel, sur terre et aux enfers » (Ph 2, 10).

.Dans l’envoi que Jésus fait de Ses apôtres, auxquels il confie le pouvoir de chasser les démons (cf. Mc 3, 15; 6,7.13; 16, 17). Jésus les envoie afin que :

CEC 1086 « ils annoncent que le Fils de Dieu, par sa mort et par sa résurrection, nous a délivrés du pouvoir de Satan ainsi que de la mort, et nous a transférés dans le Royaume de son Père, mais aussi afin qu’ils exercent cette œuvre de salut qu’ils annonçaient, par le Sacrifice et les sacrements autour desquels gravite toute la vie liturgique. » (Sacrosanctum Concilium, 6).

.Dans son retour final :

CEC 2852 « C’est par sa défaite définitive que la création toute entière sera « libérée du péché et de la mort ». « Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche pas, mais l’Engendré de Dieu le garde et le Mauvais n’a pas de prise sur lui. Nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier gît au pouvoir du Mauvais » (1 Jn 5, 18-19) ;

CEC 2853 « C’est pourquoi  l’Esprit et l’Eglise prient : « Viens, Seigneur Jésus » (Ap 22, 17.20) puisque sa Venue nous délivrera du Mauvais.

 

  1. Pourquoi Dieu « permet-il » à Satan de « tourmenter » l’homme?

.Son action « est permise par la divine Providence, qui avec force et douceur dirige l’histoire de l’homme et du monde. La permission divine de l’activité diabolique est un grand mystère, mais « nous savons que Dieu fait tout concourir au bien de ceux qui L’aiment » (Rm 8, 28) ». (CEC 395). La vie sur Terre est un temps d’épreuve, durant laquelle Dieu consent au démon de tenter et de « tâter » l’homme, mais jamais au-delà de ses forces. Nous savons toutefois par la Foi que de ce mal Dieu sait tirer un bien plus grand parce que, avec sa grâce, le cœur sort purifié de l’épreuve et la Foi devient plus solide.

.Mais n’oublions pas que l’action du diable est limitée :

CEC 395 « La puissance de Satan n’est cependant pas infinie. Il n’est qu’une créature, puissante du fait qu’il est pur esprit, mais toujours une créature : il ne peut empêcher l’édification du règne de Dieu. Quoique Satan agisse dans le monde par haine contre Dieu et son Royaume en Jésus-Christ, et que son action cause de graves dommages – de nature spirituelle et indirectement même de nature physique – pour chaque homme et pour la société, cette action est permise par la divine Providence qui avec force et douceur dirige l’histoire de l’homme et du monde. La permission divine de l’activité diabolique est un grand mystère, mais « nous savons que Dieu fait tout concourir au bien de ceux qui L’aiment » (Rm 8, 28).

 

  1. Comment sommes-nous vainqueurs du diable?

De différentes manières, complémentaires :

.Avant tout par une vie de Foi authentique, caractérisée par un abandon confiant à l’amour paternel et prévoyant de Dieu (cf. Lc 12, 22-31), et par l’obéissance à Sa volonté (cf. Mt6, 10), à l’imitation du Christ Seigneur (cf. la IIIe partie du CEC). Ceci est le bouclier le plus sûr. La plus belle victoire sur l’influence de Satan est la conversion continuelle de notre vie, qui se concrétise d’une manière spéciale et continuelle dans le Sacrement de la Réconciliation (cf. CEC IIe partie, IIe section, Chap.2, les sacrements de guérison), par lequel Dieu nous libère des péchés commis après notre Baptême, nous redonne Son amitié, et nous fortifie de Sa grâce pour résister aux assauts du Malin.

.Par une vigilance permanente : « Veillez. Votre ennemi, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer » (1 Pt 5, 8).

.En accueillant l’Evangile et en en témoignant toujours plus, par la parole et par les œuvres. Pour cela il faut une annonce intégrale et courageuse de l’Evangile (cf. Ie partie du CEC) : on ne doit pas avoir peur de parler aussi du démon, et surtout de la victoire que le Christ a déjà remporté sur lui et continue à remporter dans la personne de ses fidèles. En effet Il s’est uni à l’homme pour détruire le pouvoir des ténèbres avec l’homme et à l’intérieur de l’homme.

.En luttant:

.contre ses séductions et tentations (cf. IIIe partie, Ie section, articles 5 et 8): « Un dur combat contre les puissances des ténèbres traverse toute l’histoire des hommes ; commencé dès les origines, il durera jusqu’au dernier jour, comme le Seigneur nous l’a dit. Engagé dans cette bataille, l’homme doit sans cesse combattre pour s’attacher au bien ; et ce n’est qu’au prix de grands efforts, avec la grâce de Dieu, qu’il parvient à réaliser son unité intérieure. (Concile Vatican II, Gaudium et spes, n. 37, 2).

. contre toutes les formes de divination, magies, sorcelleries:

CEC 2116 « Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort « dévoiler » l’avenir ;

CEC 2117 « Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie, par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le prochain – fȗt-ce pour lui procurer la santé -, sont gravement contraires aux principes de la religion. Ces pratiques sont plus condamnables encore quand elles s’accompagnent d’une intention de nuire à autrui ou qu’elles recourent à l’intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible. Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l’Eglise avertit-elle les fidèles de s’en garder.” Le recours aux médecines dites traditionnelles ne légitime ni l’invocation des puissances mauvaises, ni l’exploitation de la crédulité d’autrui » ;

CEC 2538 « Le dixième commandement exige de bannir l’envie du cœur humain. « C’est par l’envie du diable que la mort est entrée dans le monde » (Sagesse 2, 24).

.En fuyant, en évitant le péché, qui « est une offense à l’égard de Dieu : « Contre Toi, Toi seul, j’ai péché. Ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait » (Ps. 51,6). Le péché se dresse contre l’amour de Dieu pour nous et en détourne nos cœurs. Comme le péché originel il est une désobéissance, une révolte contre Dieu, par la volonté de devenir « comme Dieu », connaissant et déterminant le bien et le mal (Gn 3, 5). Le péché est ainsi « amour de soi jusqu’au mépris de Dieu » (CEC 1850).

.En utilisant le discernement. « L’Esprit Saint nous fait discerner entre l’épreuve, nécessaire à la croissance de l’homme intérieur en vue d’une « vertu éprouvée » (Rm 5, 3-5), et la tentation, qui conduit au péché et à la mort. Nous devons aussi discerner entre « être tenté » et « consentir » à la tentation. Enfin, le discernement démasque le mensonge de la tentation : apparemment, son objet est « bon, séduisant à voir, désirable » (Gn 3,6), alors que, en réalité, son fruit est la mort. » (CEC 2847).

.En priant. « Si en effet Dieu est pour nous, qui sera contre nous? » (Rm 8,31). Le Seigneur lui-même, dans la prière du Notre Père, nous a enseigné à demander à Dieu le Père : « Délivre-nous du Mal ». « En demandant d’être délivrés du Mauvais, nous prions également pour être libérés de tous les maux, présents, passés et futurs, dont il [le diable] est l’auteur ou l’instigateur. Dans cette ultime demande, l’Eglise porte toute la détresse du monde devant le Père. Avec la délivrance des maux qui accablent l’humanité elle implore le don précieux de la paix et la grâce de l’attente persévérante du retour du Christ. En priant ainsi, elle anticipe dans l’humilité de la foi la récapitulation de tous et de tout en Celui qui « détient la clef de la Mort et de l’Hadès » (Ap 1, 18), « le Maître de tout. Il est, Il était et Il vient, le Tout-Puissant » (Ap 1, 8). (CEC 2854).

.En recourant parfois aussi à l’exorcisme

 

  1. Qu’est-ce qu’un exorcisme?

.L’exorcisme est une forme ancienne et particulière de prière, que l’Eglise utilise contre le pouvoir du diable. On a un exorcisme « quand l’Eglise demande publiquement et avec autorité, au nom de Jésus-Christ, qu’une personne ou un objet soit protégé contre l’emprise du Malin et soustrait à son empire » (CEC 1673).

.C’est « une prière du genre des sacramentaux » (Rite des exorcismes,  Praenotanda, n. 11). Les sacramentaux « sont des signes sacrés institués par l’Eglise dans le but de sanctifier certaines circonstances de la vie. Ils comportent une prière accompagnée du signe de la Croix et d’autres signes » (Compendium du CEC, 351). a

Sous quelles formes se pratique l’exorcisme? Sous une double forme, simple ou solennelle :

.La forme simple-ordinaire est celle dans laquelle l’exorcisme est pratiqué durant la célébration du Baptême. « Puisque le Baptême signifie la libération du péché et de son instigateur, le diable, on prononce un (ou plusieurs) exorcisme(s) sur le candidat. Il est oint de l’huile des catéchumènes ou bien le célébrant lui impose la main, et il renonce explicitement à Satan. Ainsi préparé, il peut confesser la foi de l’Eglise à laquelle il sera « confié » par le Baptême.

. »L’exorcisme solennel, appelé grand exorcisme, ne peut être pratiqué que par un prêtre et avec la permission de l’évêque. Il faut y procéder avec prudence, en observant strictement les règles établies par l’Eglise (cf. Droit Canonique, can. 1172). L’exorcisme vise à expulser les démons ou à libérer de l’emprise démoniaque et cela par l’autorité spirituelle que Jésus a confiée à son Eglise. Très différent est le cas des maladies, surtout psychiques, dont le soin relève de la science médicale. Il est important, donc, de s’assurer, avant de célébrer l’exorcisme, qu’il s’agit d’une présence du Malin, et non pas d’une maladie » (CEC 1673)

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